par Jean-Baptiste Guégan | Pourquoi faut-il acheter les droits de la prochaine Coupe du monde féminine ? Elle aura lieu du 20 juillet au 20 août 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande. Après deux éditions en Chine, c’est la première fois que l’Océanie accueille le mondial. Un moment unique donc pour « mettre le football féminin sur le devant de la scène et montrer qu’il est aussi important que celui des hommes » disait encore récemment Fatma Samoura, la Secrétaire générale de la FIFA. Et pourtant, tout le monde ne pourra pas la voir.
Dans cet article, Simon Chadwick (SKEMA Business School) et Rauf Mammadov (PwC, IE Business School) explorent les perspectives du métavers dans le monde du sport, un marché qui devrait croître de manière exponentielle au cours des prochaines années. Mais avant de généraliser son adoption et son utilisation dans un tel contexte, des défis de taille devront être surmontés.
par Simon Chadwick | Le sport mondial est en pleine évolution. Concentrée dans les pays du Nord depuis son émergence, la gouvernance du sport international est de plus en plus influencée par les pays du Sud. L’Europe, autrefois son épicentre, s’est vue contester sa position hégémonique d’abord par le modèle d’hyper-commercialisation des sports nord-américain et, aujourd’hui, par la force des aspirations géopolitiques des pays du Sud. Comment l'Europe peut-elle surmonter ces nouveaux défis ?
Le paysage de la gouvernance a changé de physionomie ces dernières années notamment sous l’impulsion de nouvelles normes qui ont émergé en termes de responsabilité sociale, sociétale et environnementale. Ces deux concepts, gouvernance et RSE, apparaissent désormais indissociables et s’inscrivent comme une nouvelle réalité de gestion des entreprises.
Avec 15% de la population mondiale, 16% du produit national brut mondial et 20% des échanges mondiaux de marchandises, la Francophonie économique est une réalité incontestable. Pour se développer encore davantage, il est essentiel qu’elle démontre toujours plus son apport au monde économique. Pour cela, elle doit : 1/ porter ses valeurs maîtresses d’intérêt général et de bien commun, au niveau des États, des organisations internationales, mais aussi de l’élaboration des règles, normes et des standards professionnels ; 2/ agir auprès de toutes les instances internationales, en particulier où sont traités des sujets socio-économiques, comme la santé ou le sport, à la fois sources de forts revenus et de puissance géopolitique ; 3/ représenter une alternative et proposer des solutions adaptées aux nouveaux défis posés par les évolutions économiques et numériques, sans être défensive ou arc-boutée contre d’autres langues ou d’autres systèmes.
À l’approche de la Coupe du monde 2022, Simon Chadwick, professeur d’économie géopolitique du sport à SKEMA Business School, explique pourquoi l'organisation d'événements sportifs internationaux est une question de survie géopolitique pour le Qatar. Il se penche également sur le degré de préparation du pays pour accueillir les quelques 1,5 million de visiteurs et sur les menaces sécuritaires qui planent sur le tournoi. Enfin, il examine les impacts possibles à long terme pour la population qatarienne, notamment en termes de construction de l'identité nationale et de cohésion sociale.
Relations internationales : l’économie contribue-t-elle à la paix ? Dans un moment international de grande tension, Claude Revel estime dans son éditorial pour la Revue diplomatique que rien n’est moins sûr et appelle au retour du politique et de la diplomatie pour parvenir à un monde pacifié.
par Simon Chadwick | Pour le gouvernement russe et ses alliés, le football est un simple moyen pour atteindre ses fins sur le plan géopolitique, plutôt qu’un objectif en soi. Marquer des buts n’a qu’une importance secondaire par rapport au pouvoir et à l’influence que peuvent rapporter les investissements dans le football.
Claude Revel, directrice de SKEMA PUBLIKA et Rodolphe Desbordes, professeur d'économie à SKEMA Business School discutent de l'utilisation du Big Data par les pouvoirs publics. Comment les données massives peuvent-elles faciliter l'élaboration de politiques publiques axées sur le bien commun ? Comment développer une éthique internationale des données ? Quels garde-fous mettre en place pour ne pas sombrer dans une société de surveillance ?
Le métavers fait couler beaucoup d'encre depuis le changement de nom du Groupe Facebook en Meta il y a de cela un an. Alors que des solutions embryonnaires étaient déjà proposées avec Second Life notamment en 2005 lorsque le terme Web 2.0 est apparu, les casques de réalité virtuelle, les NFT, la blockchain et l'évolution des débits offrent au métavers un intérêt renouvelé. Entre fantasmes, nouvel eldorado pour les marques et réalité, qu'en est-il ? Un article de David Fayon.