À l’aube de la Coupe du monde de rugby de 2023 et des Jeux olympiques de Paris 2024, le sport est omniprésent dans les médias, dans les colonnes politiques, économiques, tout comme dans les conversations familiales et amicales. L’importance de promouvoir le sport pour toutes et tous, et ses bénéfices du sport pour les jeunes est reconnue par tous, notamment pour la santé, l’autonomisation, l’employabilité, l’acquisition des valeurs. Encore faut-il savoir ce qu’en pensent les premiers concernés, les jeunes qui vont – ou non – le découvrir et le pratiquer. La chose est complexe, le sport étant un sujet multidimensionnel et multifacettes. Nous avons souhaité mener un projet 360° sur le sport, pour, sur la base des attentes exprimées par les jeunes de nombreux pays, déceler les grandes évolutions probables, mais aussi nécessaires à 10 ans, en lien avec les politiques nationales et internationales actuellement menées, et d’essayer d’en tirer des recommandations pour les décideurs politiques nationaux et internationaux. Pour cela, nous avons effectué une écoute des discussions en ligne sur Twitter et analysé 7,6 millions de tweets publiés par 670 000 jeunes de 18 à 24 ans. Nous avons également effectué des entretiens et sondages auprès de 100 étudiants, de 18 nationalités différentes, de tous niveaux sportifs.
Contributions dans cette collection
Une tribune par Jean-Baptiste Guégan | Enfin ! La nouvelle est tombée. La Coupe du monde féminine 2023 qui se déroule en Australie et en Nouvelle-Zélande, sera diffusée en France. La raison l’a emporté. La mobilisation médiatique a opéré, la pression politique des ministres des Sports européens a fini par… payer.
par Jean-Baptiste Guégan | Pourquoi faut-il acheter les droits de la prochaine Coupe du monde féminine ? Elle aura lieu du 20 juillet au 20 août 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande. Après deux éditions en Chine, c’est la première fois que l’Océanie accueille le mondial. Un moment unique donc pour « mettre le football féminin sur le devant de la scène et montrer qu’il est aussi important que celui des hommes » disait encore récemment Fatma Samoura, la Secrétaire générale de la FIFA. Et pourtant, tout le monde ne pourra pas la voir.
Dans cet article, Simon Chadwick (SKEMA Business School) et Rauf Mammadov (PwC, IE Business School) explorent les perspectives du métavers dans le monde du sport, un marché qui devrait croître de manière exponentielle au cours des prochaines années. Mais avant de généraliser son adoption et son utilisation dans un tel contexte, des défis de taille devront être surmontés.
Ces trente dernières années ont été marquées par des changements sans précédent, dont la mondialisation et la digitalisation. Par conséquent, les événements sportifs comme les championnats de football seront organisés de plus en plus souvent par des pays qui n’ont jamais accueilli ces rencontres, ce qui mettra en lumière des valeurs, des normes et des conventions inhabituelles pendant leur déroulement. Dans ces circonstances, des symboles et signes apparemment innocents peuvent se charger d’une connotation idéologique, politique et socioculturelle, et nous mettent au défi soit de nous confronter à ce qui nous dérange, soit de modifier notre conception de l’acceptable.
En partenariat avec l'ONUDI Bruxelles, SKEMA PUBLIKA a organisé une conférence intitulée "Les jeunesses internationales au travail : défiance envers l'entreprise, demande politique ?", le 20 mai 2022. La conférence a mis en lumière certaines des inquiétudes et des demandes des jeunesses internationales envers les entreprises. Les parties prenantes invitées (Commission européenne, association de jeunes, entreprises) ont pu exposer une utile diversité de points de vue et fournir des pistes pour avancer sur ce sujet majeur.
Monde de l'entreprise, médias traditionnels, réseaux sociaux, sécurité, intelligence artificielle: quel est l'opinion des jeunesses américaines sur ces sujets ? Cette note rassemble et approfondit les données étasuniennes du rapport EYES 2021 (Emergy Youth Early Signs) sur les préoccupations émergentes des 18-24 ans de cinq nationalités : brésilienne, chinoise, étasunienne, française et sud-africaine. Pour mémoire, le rapport EYES 2021 publié en février 2022 analyse les perceptions des 18-24 ans issus des cinq pays d’implantation de SKEMA Business School, sur cinq sujets politiques priorisés lors des entretiens de début d’étude : les médias traditionnels et la presse, les réseaux sociaux, la sécurité, les nouvelles technologies et le monde du travail. Le rapport s’est notamment nourri d’entretiens qualitatifs menés auprès de 36 étudiants de SKEMA Business School ainsi que d’une veille exercée sur le réseau social Twitter entre juillet 2020 et juin 2021. La méthodologie complète du projet est à retrouver en annexe du rapport EYES 2021.
Cette note rassemble et approfondit les données brésiliennes du rapport EYES 2021 (Emergy Youth Early Signs) sur les préoccupations émergentes des 18-24 ans issus des cinq pays d’implantation de SKEMA Business School. Ces travaux sont le fruit d'entretiens qualitatifs menés auprès d'étudiants Brésiliens et d’une veille exercée sur le réseau social Twitter entre juillet 2020 et juin 2021. Nous avons analysé plus de 5,6 millions de tweets publiés par 318 725 Brésiliens de 18-24 ans, sur 5 sujets politiques prioritaires pour les jeunes : les médias traditionnels et la presse, les réseaux sociaux, la sécurité, les nouvelles technologies et le monde du travail.
Cette note rassemble et approfondit les données françaises du rapport EYES 2021 (Emergy Youth Early Signs) sur les préoccupations émergentes des 18-24 ans sur cinq sujets politiques priorisés par les jeunes eux-mêmes : les médias traditionnels et la presse, les réseaux sociaux, la sécurité, les nouvelles technologies et le monde du travail.
Les jeunes générations perçoivent l’entreprise de manière négative. C’est l’une des conclusions de notre étude EYES 2021 (Emergy Youth Early Signs), qui a analysé les tweets publiés entre juillet 2020 et juin 2021 par les 18-24 ans issus de cinq pays : l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, les États-Unis et la France. Nous avons […]