Les PIIGS d’une crise à l’autre : dépendance, endurance et influence

Afin d’éclairer les dynamiques qui redéfinissent actuellement le paysage géopolitique planétaire, cette étude tripartite entreprend d’analyser le fonctionnement des groupes de pays BRICS+ et PIIGS, leur composition hétérogène ainsi que leur poids dans les relations internationales et de les comparer aux structures multilatérales consacrées. Succédant à une première réflexion sur les BRICS+, cette deuxième partie sera consacrée aux PIIGS. Après avoir rappelé l’origine du groupe, elle explorera les défis économiques et politiques auxquels ces pays font face, s’intéressant en particulier aux enjeux liés à la stabilité et au fonctionnement de l’UE.

Le sport de demain: quelles politiques nationales et internationales ?

Le sport s’avère être un outil politique. D’abord avec ses différents modèles de gouvernance aux échelles nationales et internationales. Puis, comme un vecteur d’influence, de développement, de durabilité sociale, de promotion de valeurs. C’est sur ces aspects politiques que porte le tome 2 de notre rapport.

Un couple franco-suédois au service de la coopération européenne

Dans un monde en tension et de plus en plus incertain avec l’affaiblissement des États-Unis d’Amérique et la montée en puissance des BRICS, la France et l’Union européenne ont l’opportunité - qui est aussi un défi - de renforcer leur position géopolitique. En cette année 2024, les élections qui se dérouleront en juin au Parlement européen ont d'ailleurs mis la coopération européenne au centre des débats. Avec un couple franco-allemand en perte de vitesse, divorçant sans cesse sans jamais se remarier, il serait stratégique pour la France de diversifier ses partenariats au sein de l'Union. La Suède semble être le candidat idéal. 

[Événement] Quelle influence des cabinets de conseil sur les politiques publiques ?

« État profond » ou fantasme ? Qualifiée de « phénomène tentaculaire » par la commission d’enquête du Sénat, l’influence des cabinets de conseil privés sur l’élaboration des politiques publiques avait donné lieu le 18 octobre 2022 à l’adoption par la chambre haute d’un projet de loi visant à mieux encadrer le recours de l’État à ce type de structures. Quinze mois se sont ensuite écoulés avant que le texte soit présenté à l’Assemblée nationale, pour finalement y être largement remanié. Le projet de loi a donc été renvoyé dans sa version modifiée en deuxième lecture devant le Sénat, laissant craindre un enlisement des discussions et signalant un potentiel manque de volonté politique de se passer des consultants au sein du service public. En parallèle, le Gouvernement a annoncé la création, mardi 26 mars 2024, d’une agence de conseil interne à l’État. De quoi remédier aux maux identifiés par la commission d’enquête et prévenir les risques de dérives soulignés par journalistes et essayistes ?

Des BRIC aux BRICS+ : comment passer d’un simple acronyme à un partenariat capable de renverser l’ordre mondial en 25 ans ?

Afin d’éclairer les dynamiques qui redéfinissent actuellement le paysage géopolitique planétaire, cette étude tripartite entreprend d’analyser le fonctionnement des groupes de pays BRICS+ et PIIGS, leur composition hétérogène ainsi que leur poids dans les relations internationales et de les comparer aux structures multilatérales consacrées. Dans cette première partie, nous retracerons la genèse des BRICS et leur évolution en BRICS+, avant d’évoquer leurs échéances pour l’année 2024. La nouvelle dimension prise par ce partenariat, tant sur le plan économique, démographique que militaire, sera ainsi soulignée, notamment grâce à une discussion des récentes mesures visant à renforcer son influence mondiale.

Pour une utilisation « éthique » de l’IA en entreprise

Lorsqu’une entreprise ou une organisation conçoit ou utilise l’intelligence artificielle (IA), elle a le devoir de s’interroger sur la façon dont elle peut développer cette technologie de manière responsable, sans risque éthique. Il incombe ainsi aux concepteurs d’IA tout comme aux dirigeants qui profitent de ces technologies dans le cadre des activités de leur société d’instaurer des pratiques respectueuses, suivant un ensemble de principes directeurs fondamentaux. Quels sont-ils ? Une tribune de Diane de Saint-Affrique.

Le travail des jeunes en transition dans le monde

Notre rapport EYES dédié aux préoccupations des jeunes à travers le monde a fait ressortir un sentiment de défiance vis-à-vis de l'entreprise ainsi qu'une série de craintes partagées internationalement. C’est pourquoi nous avons souhaité aller plus loin dans l'exploration du rapport de la jeunesse au travail. Fruit d'une analyse multifacette mêlant revue de littérature, réflexions d'un groupe de travail et audition d'experts, notre étude s’attache à souligner les aspirations fondamentales communes aux jeunesses du monde. Parallèlement au constat d’un « contrat social de travail dégradé » qu’il reste à réinventer, de nombreux facteurs suggèrent que les revendications des jeunes en matière d’emploi sont l’expression d’insatisfactions sociales latentes partagées par le reste de la population et auxquelles les décideurs publics et privés ne sont pas parvenus à répondre. Certaines solutions semblent pourtant accessibles : participation accrue à la prise de décision, conditions de travail décentes, exemplarité… En dépit des mutations radicales que traverse la société, le risque principal auquel les jeunes de 15 à 29 ans sont confrontés demeure la précarité de l’emploi. Ainsi les deux grandes évolutions techniques et sociétales que nous analysons en lien avec le monde professionnel – l’émergence de l’économie verte et la numérisation ou l’automatisation des métiers par l’intelligence artificielle –, loin de résorber spontanément le degré d’incertitude et d’instabilité auquel font face les jeunes générations, peuvent même contribuer à l’accroître. Que faire ? Anticiper et penser à long terme.

Qatar, Arabie Saoudite : Le sport est aussi un moyen d’accumuler du pouvoir et d’asseoir son contrôle

Tribune de Simon Chadwick Les États jouent depuis longtemps un rôle dans le monde du sport, qu'il s'agisse d'inciter les citoyens à le pratiquer ou d'aider les gouvernements à atteindre des objectifs politiques. Ce rôle est souvent perçu comme quelque chose de positif. Prenons par exemple la manière dont il est censé contribuer à relever les défis en matière de santé publique. L’implication des États dans le domaine sportif est parfois motivée par de mauvaises intentions : on recense en effet de très nombreux exemples de propagande via le sport. L’influence potentielle des États sur le sport (et via le sport) est telle que la FIFA leur a par exemple formellement interdit toute intervention dans les associations nationales.

[Entretien] Francophonie et influence : Comment doper la compétitivité des territoires francophones ?

Entretien avec Claude Revel : "Les francophones semblent moins sensibilisés aux questions d’influence, de récit et de soft power, que certains blocs concurrents comme les Anglo-saxons par exemple. Nous nous améliorons, mais du chemin reste à parcourir, au niveau territorial et au niveau national. Développer un récit attractif sur les territoires francophones, c’est la grande œuvre à faire."