[Entretien] Francophonie et influence : Comment doper la compétitivité des territoires francophones ?

Entretien avec Claude Revel : "Les francophones semblent moins sensibilisés aux questions d’influence, de récit et de soft power, que certains blocs concurrents comme les Anglo-saxons par exemple. Nous nous améliorons, mais du chemin reste à parcourir, au niveau territorial et au niveau national. Développer un récit attractif sur les territoires francophones, c’est la grande œuvre à faire."

[Événement] Francophonie et influence, d’aujourd’hui à demain

L'Histoire montre que le lien entre influence, puissance et langue est complexe. Aujourd’hui, le nombre de locuteurs francophones dans le monde est en croissance : de 321 millions en 2022, les prévisions les plus optimistes estiment qu'ils seront 600 millions d’ici 2050. Néanmoins, la francophonie a récemment connu une série de déconvenues sur la scène internationale. Aussi importe-t-il de se demander si, dans des domaines aussi variés que la politique, l'économie, la culture, l'éducation et le sport, la francophonie restera à l'avenir un vecteur d’influence ou si elle doit au contraire trouver un nouveau souffle.

Dignité humaine et neurodroits à l’ère du numérique

par Edgar Gastón Jacobs et Marina de Castro Firmo Il y a quelque temps, l’idée d’une invasion mentale ou d’une manipulation des personnes par des dispositifs technologiques ne se trouvait que dans des films et des livres de science-fiction. On peut citer comme exemples l’effacement de la mémoire des gens dans Men in Black, l’altération du comportement de criminels dans Orange mécanique ou l’arrestation de personnes sur le point de commettre un crime dans Minority Report ; tous ces scénarios nous ont à la fois divertis et invités à réfléchir à notre avenir. Aujourd’hui, le flux massif de données et les progrès de la science, notamment dans les domaines des neurotechnologies et de l’intelligence artificielle, ont fait de ces concepts un sujet d’actualité qui impose à la communauté juridique des études plus poussées et de travailler sur des principes de régulation. Les technologies de pointe, telles que les interfaces cerveau-machine, les dispositifs portables et implantables et les algorithmes avancés, ont fait du droit neurologique un domaine de plus en plus important.

[Vidéo] Géopolitique : la comptabilité est aussi une arène où s’affrontent des visions politiques

Dans cette vidéo, Raluca Sandu, doyenne associée à la faculté et professeur associée de finance et comptabilité à SKEMA Business School et Claude Revel, directrice du think tank SKEMA PUBLIKA échangent autour d’un sujet a priori intrigant : la géopolitique de la comptabilité. Quelle peut être une vision géopolitique d’un sujet « technique » comme la comptabilité ? Y a-t-il des jeux d’influences dans l’édification des normes comptables nationales et internationales ? La manière de faire de la comptabilité est-elle porteuse d’idéologies ? Si oui, lesquelles ? En effet, la comptabilité n’est pas une technique neutre et abstraite, c’est une technique située dans l’espace, et dans le temps. L’approche historique s’invite donc, pour permettre de comprendre les dimensions sociale et géopolitique de la comptabilité.

Devoir de vigilance : actions à mener pour que les ONG et les entreprises puissent travailler ensemble au bien commun

par Diane de Saint-Affrique Serait-il envisageable que les ONG et les entreprises qui sont véritablement convaincues et adoptent une démarche d’amélioration continue afin d’atteindre les objectifs de la loi sur le devoir de vigilance (2017) se réunissent pour travailler ensemble au bien commun ? Cette démarche pragmatique ne serait-elle pas plus efficace que d’attendre que de nouvelles normes soient imposées qui ne seront pas nécessairement adaptées aux questions adressées ou au périmètre considéré, entretenant un flou qui ne pourra être dissipé que par une décision de justice ?

Intelligence artificielle, algorithmes, éthique : de la juste coopération entre IA et intelligence humaine

par David Fayon & Claude Revel | Avec le buzz suscité par les intelligences artificielles génératives depuis le lancement de ChatGPT, nul n’échappe à ce tsunami qui est de nature à disrupter un pan d’activités humaines aussi bien pour les cols bleus que pour les cols blancs, épargnés jusqu’alors par l’automatisation et la robotique. L’enjeu est de savoir si, au regard des entraînements et renforcements réalisés, des jeux de données utilisées et des éventuels biais, les algorithmes sont éthiques et s’ils sont inclusifs ou non. Il importe également de questionner le rôle de l’humain. Le Big Data, nécessite-t-il un recours à l’IA systématique, ou a contrario un traitement humain suffit-il et/ou est-il préférable ?

Devoir de vigilance : Quelles sont les attentes minimales des ONG vis-à-vis des entreprises ?

par Diane de Saint-Affrique | Le constat des ONG est le suivant : les entreprises considèrent souvent le plan de vigilance comme un plan de communication plutôt que comme un outil de développement stratégique, qui viserait à cartographier, à prévenir les risques et mettre en place une stratégie adaptée aux enjeux RSE. Les ONG attendent des sociétés qu’elles changent d’attitude et respectent réellement l’obligation de suivi tout au long de la chaîne de valeur ce qui implique notamment la mobilisation de toutes les parties prenantes, une diffusion d’information de façon transparente, la mise en place d’indicateurs précis, ainsi qu'une évolution significative de la culture d’entreprise.

Devoir de vigilance : quel périmètre d’application ?

par Diane de Saint-Affrique | À l’heure où la Commission européenne s’empare de la question du devoir de vigilance et compte tenu de l’importance cruciale de l’impact d’une telle réforme pour les entreprises européennes, mais aussi pour la poursuite d’un certain nombre d’échanges commerciaux internationaux, il est apparu indispensable au think thank SKEMA PUBLIKA de mener une étude approfondie auprès des principales parties prenantes, à savoir les organisations non-gouvernementales (ONG) et les sociétés concernées par la règlementation pour avoir leur retour sur l’application de la Loi française sur le devoir de vigilance de 2017 et son impact dans le domaine économique et commercial ainsi que leur regard sur ce nouveau projet de directive européenne.

[Vidéo] Quel avenir pour le métavers ?

Dans cette vidéo, Margherita PAGANI, directrice du centre de recherche en intelligence artificielle de SKEMA, doyenne associée de l’école d’IA de SKEMA AI et professeur en marketing numérique et intelligence artificielle, et Claude REVEL, irectrice de SKEMA Publika, discutent des métavers et répondent à un certain nombre de questions : Quel est l'avenir du métavers ? Faut-il le réglementer ? Si oui, à quel niveau d'intervention ? Faut-il des normes internationales, des normes professionnelles ? Qui doit les dicter ? Les États doivent-ils intervenir ou laisser les entreprises s'autoréguler volontairement ?