par Jean-Baptiste Guégan | Pourquoi faut-il acheter les droits de la prochaine Coupe du monde féminine ? Elle aura lieu du 20 juillet au 20 août 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande. Après deux éditions en Chine, c’est la première fois que l’Océanie accueille le mondial. Un moment unique donc pour « mettre le football féminin sur le devant de la scène et montrer qu’il est aussi important que celui des hommes » disait encore récemment Fatma Samoura, la Secrétaire générale de la FIFA. Et pourtant, tout le monde ne pourra pas la voir.
Contributions sur ce sujet
Dans cet article, Simon Chadwick (SKEMA Business School) et Rauf Mammadov (PwC, IE Business School) explorent les perspectives du métavers dans le monde du sport, un marché qui devrait croître de manière exponentielle au cours des prochaines années. Mais avant de généraliser son adoption et son utilisation dans un tel contexte, des défis de taille devront être surmontés.
par Simon Chadwick | Le sport mondial est en pleine évolution. Concentrée dans les pays du Nord depuis son émergence, la gouvernance du sport international est de plus en plus influencée par les pays du Sud. L’Europe, autrefois son épicentre, s’est vue contester sa position hégémonique d’abord par le modèle d’hyper-commercialisation des sports nord-américain et, aujourd’hui, par la force des aspirations géopolitiques des pays du Sud. Comment l'Europe peut-elle surmonter ces nouveaux défis ?
À l’approche de la Coupe du monde 2022, Simon Chadwick, professeur d’économie géopolitique du sport à SKEMA Business School, explique pourquoi l'organisation d'événements sportifs internationaux est une question de survie géopolitique pour le Qatar. Il se penche également sur le degré de préparation du pays pour accueillir les quelques 1,5 million de visiteurs et sur les menaces sécuritaires qui planent sur le tournoi. Enfin, il examine les impacts possibles à long terme pour la population qatarienne, notamment en termes de construction de l'identité nationale et de cohésion sociale.
par Simon Chadwick | Le rapport examine l’accueil de la Coupe du monde masculine de la FIFA par le Qatar, ainsi que le degré de préparation du pays pour organiser le tournoi, la gestion de l’événement et l’héritage de ce rendez-vous titanesque pour le pays. Dans sa conclusion, le rapport met en avant des thématiques qui pourraient poser problème aux organisateurs qatariens et de la FIFA, à l'occasion de l'un des plus grands événements sportifs jamais organisés, mais certainement aussi l'un des plus controversés.
par Simon Chadwick | Pour le gouvernement russe et ses alliés, le football est un simple moyen pour atteindre ses fins sur le plan géopolitique, plutôt qu’un objectif en soi. Marquer des buts n’a qu’une importance secondaire par rapport au pouvoir et à l’influence que peuvent rapporter les investissements dans le football.
Ces trente dernières années ont été marquées par des changements sans précédent, dont la mondialisation et la digitalisation. Par conséquent, les événements sportifs comme les championnats de football seront organisés de plus en plus souvent par des pays qui n’ont jamais accueilli ces rencontres, ce qui mettra en lumière des valeurs, des normes et des conventions inhabituelles pendant leur déroulement. Dans ces circonstances, des symboles et signes apparemment innocents peuvent se charger d’une connotation idéologique, politique et socioculturelle, et nous mettent au défi soit de nous confronter à ce qui nous dérange, soit de modifier notre conception de l’acceptable.