par Diane de Saint-Affrique | Le constat des ONG est le suivant : les entreprises considèrent souvent le plan de vigilance comme un plan de communication plutôt que comme un outil de développement stratégique, qui viserait à cartographier, à prévenir les risques et mettre en place une stratégie adaptée aux enjeux RSE. Les ONG attendent des sociétés qu’elles changent d’attitude et respectent réellement l’obligation de suivi tout au long de la chaîne de valeur ce qui implique notamment la mobilisation de toutes les parties prenantes, une diffusion d’information de façon transparente, la mise en place d’indicateurs précis, ainsi qu'une évolution significative de la culture d’entreprise.

Diane de Saint-Affrique
Professeur de droit, SKEMA Business School
Diane de Saint-Affrique, Docteur en droit de l’Université Paris 2, Panthéon-Assas est professeur à SKEMA Business-School, où elle dirige le double Master Droit des Contrats d’Affaires, qu’elle a créé. Elle intervient également à Skema Venture, l’ incubateur de SKEMA où elle conseille des startupers sur leur stratégie dans le cadre de leur développement entrepreneurial et juridique. Elle forme également des dirigeants à la gouvernance et la RSE. Ses domaines de recherche sont le droit des sociétés, la gouvernance d’entreprise et la RSE. Ses recherches portent également sur la bioéthique , l’IA et l’éthique. Diane de Saint-Affrique est administrateur et membre du comité stratégique et d’audit du groupe VITAMINE T. Elle est également administrateur de l’AFD&M (Association française droit et management).